Qui Sommes nous ?

Signification de « TAHARA »

« TAHARA », en arabe : طهارة désigne la purification.
Le sens linguistique de la purification renvoie à la propreté et le fait d’être exempt de toute souillure.
Quant au sens cultuel, plus codifié et à portée symbolique et spirituelle, désigne le nettoyage des souillures et l’élimination des impuretés afin de se purifier rituellement pour accomplir certains actes d’adorations.
Dans la tradition musulmane, il existe deux types de purifications rituelles, appelées également ablutions .
Il faut différencier les grandes ablutions , en arabe : غسل ghousl, « lavage »; « grandes ablutions » et les petites ablutions, en arabe : وضوء wodho , « ablution ».

Ce terme existe également dans d’autres langues sémites comme l’hébreux (טָהֳרָה) et renvoie à des définitions analogues.
Une définition plus spécifique est accordée au mot taharah dans la tradition juive , car il désigne la toilette rituelle des défunts, confiée à la Hevra Kaddisha ( assemblée de religieux).

L'Histoire de TAHARA

L’Histoire de TAHARA est intimement liée au cheminement et au parcours de son co-fondateur et Président.

AKRACH Samad, Président de l’association TAHARA, est né et a grandi à Beauvais dans l’Oise. C’est plus tard qu’il viendra s’installer en Région parisienne après un passage à Creil.
Il a été attiré très tôt par des questions existentielles autour de la vie et de la mort.
Il est aide-soignant en chambre mortuaire des hôpitaux de Paris, laveur rituel diplômé de la chambre mortuaire de Médine et conseiller funéraire.
Les épreuves de la vie ont orienté son choix professionnel.
À l’âge de 20 ans, il décroche son diplôme d’État d’aide-soignant, puis il intègre les chambres mortuaires des hôpitaux de Paris en 2009 et se spécialise dans la prise en charge des personnes décédées . Il y côtoie la mort chaque jour en prenant soin des défunts et y réalise la restauration tégumentaire des bébés, après autopsie.
Par le biais de son travail il rencontre des laveurs, qu’il assistera régulièrement lors des toilettes rituelles et qui l’ont guidé dans sa formation.
Il a commencé lui même à former un groupe d’hommes, depuis 2009.
Mais il était en perpétuel questionnement sur la pluralité des pratiques et le manque d’homogénéité dans celles-ci.

Toujours soucieux de venir en aide à son prochain, depuis 2010 il accompagne bénévolement, de manière régulière, les pèlerins au sein des équipes médicales des agences de Hajj et Omra, en tant qu’aide-soignant et guide polyvalent.
Toujours en quête de vérité, c’est lors d’un de ses voyages en 2012, à la chambre mortuaire de Médine, qu’il trouvera réponses à ses questions concernant les règles du rite du lavage conforme à la tradition prophétique .
Il a pu s’y former et en sortir diplômé avec comme missions de laver les morts de la oumma, de propager la science qui lui a été transmise et de venir en aide à son prochain. C’est ainsi que le projet TAHARA a commencé à mûrir. À force de labeur et de persévérance Allah a permis qu’il soit officialisé en 2019.
Depuis, dans un souci de transmission, il propose aux pèlerins qu’il accompagne, les visites des chambres mortuaires des haramains afin de s’initier au lavage mortuaire. Aujourd’hui, il se consacre aux défunts avec dévotion.
En plus des toilettes rituelles, il veille à former les hommes en France et à travers le monde.

Il répète avec acharnement qu’il souhaite que chaque défunt puisse être enterré dignement.
L’année 2020, fut une année charnière avec la crise sanitaire. Les besoins de la communauté se sont décuplés et le manque criant de carrés musulmans s’est fait ressentir. Il n’a lésiné ni sur le temps ni sur les moyens pour lutter sans relâche pour faire valoir les droits de chacun, d’être enterré conformément à ses dernières volontés, auprès des autorités compétentes. Les choses ont pu évoluer, même si le chemin dans ce domaine reste encore long.
Depuis, la prise en charge des obsèques des défunts indigents occupe une place prépondérante dans les missions de TAHARA. Ceci l’a incité à se former et à obtenir le diplôme national de conseiller funéraire. C’est tout naturellement que l’association a obtenu l’habilitation funéraire en 2021, dans l’objectif de gérer les obsèques des indigents à chaque étape.
TAHARA ne cesse d’évoluer pour apporter des solutions face à une paupérisation de la société, qui ne cesse de s’accroître .
Le savoir-faire et l’expérience du pôle hommes depuis plusieurs années a été mis à profit de la création, en 2020, du pôle femmes. Le lancement de ce pôle répond, entre autres, à la forte demande des femmes en termes de formation. Désormais, Les bénévoles femmes se chargent du soin rituel des femmes et des enfants et de la formation de nouvelles engagées dans cette cause.
TAHARA chemine doucement mais non sans ambition pour l’interêt des plus démunis et vous informera régulièrement de ses nouveautés.

Nos missions

L’Association Tahara présidée par M. AKRACH Samad, aide-soignant spécialisé dans la prise en charge des personnes décédées aux hôpitaux de Paris et conseiller funéraire , se donne comme mission première d’accompagner les défunts dignement.
TAHARA forte d’une équipe de bénévoles polyvalents , formée avec minutie, est engagée plus particulièrement auprès des défunts en situation de précarité et leurs familles.
Nous proposons:
– l’accompagnement au soin rituel et aux différentes étapes des rites musulmans;
– La formation et l’initiation gratuites des opérateurs de soin rituel;
– La recherche des familles des défunts morts seuls;
– Le financement des obsèques des indigents;
– L’organisation des obsèques
( Habilitation funéraire 23-77-0290);

Et bien d’autres missions …

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